Comment publier dans une revue sur les OSBL: La perspective d’une éditrice (Partie 3)
26 avril, 2022
Auteure : Susan Phillips, Éditrice en chef de Nonprofit and Voluntary Sector Quarterly
Conclusion : En somme, donnez à votre soumission votre meilleur effort en premier lieu. Soyez audacieux en pensant à la théorie et aux phénomènes de manière nouvelle. Être capable d’expliquer pourquoi le sujet est important et les lacunes de la recherche et comment vous les comblez en vous plongeant dans la littérature. Recueillez les meilleures données possibles pour les questions de recherche et présentez les preuves et les étapes analytiques de manière logique et transparente. Soyez explicite sur les limites. Ensuite, utilisez les commentaires du processus d’examen de manière constructive.
Mon conseil à tous les universitaires est que nous avons la responsabilité de participer au processus de révision en tant qu’arbitres : pour faire publier nos propres travaux, nous comptons sur nos pairs qui se portent volontaires pour réviser, et nous devons rendre la pareille. Pour les chercheurs émergents, une bonne façon d’apprendre le métier de publication est de se porter volontaire pour réviser – faites simplement savoir aux éditeurs de revues que vous êtes intéressés. Lorsque vous êtes invités à réviser, veuillez répondre à l’invitation, même si vous ne pouvez pas entreprendre l’évaluation pour le moment car une non-réponse entraîne des retards pour les auteurs. Si vous ne pouvez pas fournir d’avis à ce moment-là – et parfois, nous devons tous refuser – veuillez suggérer un autre expert dans le domaine comme alternative. Si vous avez fourni un avis sur le premier tour, je vous exhorte à suivre le processus jusqu’au bout (à moins que vous ne soyez en désaccord vigoureux avec les principes fondamentaux du document). Lorsqu’un réviseur abandonne lors des rondes subséquentes, l’éditeur doit probablement trouver un remplaçant, ce qui non seulement entraîne des retards pour les auteurs, mais perturbe la continuité du processus si le remplaçant prend les révisions dans des directions entièrement nouvelles à un stade tardif.
Enfin, la recherche canadienne dans ce domaine doit être élargie, diversifiée et approfondie. Environ 3 % seulement des soumissions au NVSQ proviennent d’universitaires canadiens, moins que de l’Espagne, l’Australie ou la Chine. La création de l’ANSER-ARES et de l’ANSERJ sont des véhicules importants pour le développement de notre recherche collective, et nous devons les nourrir et les développer.
L’Association for Nonprofit and Social Economy Research (ANSER) — Association de recherche sur les organismes sans but lucratif et de l’économie sociale (ARES) est une association canadienne qui regroupe des personnes qui s’intéressent à la recherche sur les organismes sans but lucratif et l’économie sociale.
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